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Les 7 clés pour diversifier vos partenaires - La recherche partenariale au-delà du couple industrie - recherche (2/2)

Les 7 clés pour diversifier vos partenaires

La recherche partenariale au-delà du couple industrie - recherche (2/2)

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Retrouvez-ici la première partie de l’article : La recherche partenariale au-delà du couple industrie – recherche (1/2) Notre expérience avec les programmes The Future Of. J’y raconte l’histoire de notre programme phare, le The Future Of.

Forts de 13 programmes de ce type, nous pouvons maintenant partager notre expérience et surtout, notre savoir-faire !

Tout d’abord, il est important de connaitre les objectifs de votre diversification de partenaires. Il existe des formats différents selon votre objectif : si vous souhaitez créer de l’inspiration, des rencontres ou des collaborations. Si vous voulez renforcer les liens au sein d’une communauté existante, ou créer de nouvelle connexions de toute pièces.

En revanche, si vous souhaitez :

  • Diversifier vos partenaires de recherche et d’innovation
  • Orienter l’innovation en l’alignant aux enjeux du développement durable
  • Obtenir des résultats concrets et mesurables

 

Voilà 7 conseils à suivre:

Avant la rencontre des acteurs

  • Cadrer le sujet
  • Monter un comité de pilotage
  • Veiller à la diversité des expertises

 

Préparer le terrain est votre défi le plus important.

Vous l’avez compris : le cadrage du sujet est crucial. Vous devez parler à chacune de vos cibles (et elles sont nombreuses !) avec des termes qui les touchent. Pour avoir des mots qui parlent à tous, nous montons en début de chaque programme un comité. Ce comité mêle des représentants des communautés que nous souhaitons réunir. Nous les guidons pour définir la problématique du programme. Ils sont extrêmement précieux puisqu’ils ont à la fois une expertise thématique, et aussi la culture de leur secteur. Les mots qu’ils choisissent pour la problématique vont amener les bons participants autour de la table.

Monter un tel comité est très précieux : choix de la problématique, sélection des participants, nous le sollicitons régulièrement dans les premières phases du programme. C’est aussi une instance qui permet de mobiliser les pouvoirs publics. Dans notre programme TFO Plastic Waste, mis en œuvre dans le cadre du programme DiDEM coordonné par l’IRD, le comité implique les représentants de trois Ministères aux Seychelles. Cela met en lumière les collaborations émergentes auprès des instances publiques. Grace à cela, la puissance publique est ensuite investie dans les solutions qui sont créées.

Une fois la problématique bien définie, les candidatures commencent à affluer. Le choix des participants est un moment clé pour assurer la diversité. Nous avons mis au point un outil et un processus à cette fin. Nous suivons en direct la répartitions des candidats retenus et nous faisons 2 sessions de sélection. A l’issue de la première session, nous avons une vision claire des typologies qui sont sous-représentées. Y’a-t-il assez d’associations ? Y’a-t-il assez de chercheurs ? Etc. Nous faisons alors une recherche spécifique pour nous assurer d’une représentation équilibrée dans le groupe final des participants.

Pendant la rencontre

  • Implémenter des outils adaptés
  • Adopter une posture égalitaire au delà de “l’inclusion”

 

Nous avons développé beaucoup d’outils et une programmation dédiée pour nous assurer que la rencontre des participants mène à des collaborations concrètes. Aussi divers ces outils soient-ils, il y a un grand principe que nous suivons toujours. Ce principe est que tout le monde est expert. Il est possible d’être expert de mécanique des fluides, d’une certaine technologie ou du fonctionnement d’un processus industriel, mais il est aussi possible d’être un expert des enjeux sociétaux, ou un expert de sa propre expérience, de son territoire, etc. Nos journées sont construites pour mettre tout le monde au même niveau. Il n’y a pas d’estrade. Il n’y a pas les sachants et les autres. Tout le monde a quelque chose à apprendre de l’autre. Sans ce principe, il n’y aura pas de collaborations, mais juste du transfert d’information unidirectionnel.

Après la rencontre

  • Organiser un suivi
  • Monter en compétence

 

Pas de collaboration réussie sans un véritable suivi post-rencontre ! Il faut absolument dédier du temps homme sur la structuration des partenariats si vous souhaitez qu’ils durent. Contrats, PI, NDA, mais aussi alignement des acteurs, mise à plat du vocabulaire, soutien logistique, apport d’opportunités. Le travail est loin de s’arrêter à la rencontre !

Heureusement, lorsque le terrain a été bien préparé, les acteurs des collaborations sont prêts à s’investir malgré les (inévitables) imprévus. Avoir un objectif commun, s’être rencontré et avoir discuté de projets d’actions futures avant de parler des sujets qui fâchent permet de souder les consortiums. Cela est nécessaire dans un terrain qui n’est pas encore balisé : la collaboration multi-acteur recherche / industrie / société civile.

Il est donc aussi essentiel de monter en compétences en interne sur la connaissance de ces nouveaux publics et acteurs de l’innovation afin de pouvoir jouer les traducteurs, une compétences essentielle dans la structuration des consortiums. En cela, le travail d’apprentissage qui a lieu lors de la réalisation d’un The Future Of est précieux.

🔊 Vous êtes intéressés par ces pratiques ? Retrouvez mon live du 23 mai 2022 sur le sujet.

Ces grands principes ne sont pas qu’une façon de condenser nos apprentissages. Nous sommes aussi convaincus que notre méthodologie doit suivre de grands principes de façon stricte, tout en étant largement adaptable. Cela permet de mieux répondre aux différents enjeux stratégiques de nos partenaires. Alexandre Bisquerra note que c’est l’un des “points forts du TFO”: “la capacité de SoScience et de la méthodologie à s’adapter à nos enjeux stratégiques, tout en gardant les éléments clés comme la diversité d’acteurs.”

La flexibilité du format a permis de lancer, en fonction du sujet, des programmes sur un défi global ou sur un enjeu territorial. Le programme TFO Plastic Waste est axé sur les réponses à des problématiques territoriales. Les pouvoirs publics sont associés au comité et les solutions très spécifiques à un contexte géographique. Le programme TFO One Health en revanche traite d’un enjeu global par nature: les pandémies. Celle du COVID-19 nous a forcé à digitaliser toute notre méthodologie. C’est désormais un atout. Sur le TFO One Health cela nous permet de réunir une belle diversité d’acteurs autour du globe: 20% Amérique Latine, 30% Afrique Sub-saharienne, 10% Asie du Sud-Est.

Ainsi l’amélioration continue des programmes est aussi co-construite avec nos partenaires: “On a pu travailler avec vous pour faire évoluer la méthodologie sur les différentes éditions en fonction de nos besoins stratégiques.” nous dit Alexandre Bisquerra.

SoScience est expert en création de consortiums hybrides, après plus d’une dizaine d’édition sur des sujets divers, en partenariat avec aussi bien des industriels que des instituts de recherche. Cette compétence devient nécessaire pour répondre aux enjeux de transition. Nous continuerons à diffuser notre savoir-faire par des formats de retour d’expérience comme cet article ou notre newsletter. Vous pouvez utiliser ces informations pour créer vos propres programmes. Et si ce sont les programmes TFO et toute leur ingénierie qui vous intéresse sachez que nous formons des ambassadeurs à la méthodologie !

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